* Kashim regarde Eldarkia en souriant puis réfléchit...Très bien, comme vous le souhaitez ...(vous l aurez voulu !
)
De mon enfance,je n ai aucun souvenir tangible et clair. Les seules choses dont je me souvienne, c'est d'une pièce sombre et inquiétante, avec des barreaux. On me faisait plein de choses étranges là-bas, avec le recul, je pense qu il s agissait d'expériences... J'ai entendu plusieurs de mes geoliers mentionné le nom du lieux où nous étions: Scholomance.
Ensuite, il y a un vide dans mon esprit. Je me retrouve dans les rues d' Orgrimmar à survivre comme je peux. Le "comme je peux " n est pas à prendre à la légère, il m'est arrivé de voler et même de tuer pour subvenir à mes besoins. (j ai l air un peu froid comme ça mais croyez moi ça me travaille beaucoup). Il est à noter que pendant cette période de ma vie, je n'étais pas tout à fait maître de moi même. J'étais conscient de ce que je faisais mais c'est comme si quelque chose en moi prennait les décision et agissait.
Lorsqu'un jour je fus repéré par un soi-disant guerrier Warsong (il avait fait le rapprochement entre moi et les incidents récents survenus dans la ville). Il me proposa de canaliser ma rage et ma soif de sang dans les champs de bataille et en échange, il m aiderait à vivre et à m'intégrer. C'est ainsi que je laissais libre cours à ma fureur sanguinaire dans les champs de bataille. Au moins, ceux qui mouraient n'étaient pas des innocents. Cependant, l'entité qui était en moi avait un influence grandissante au fur et à mesure. Jusqu' au jour où, étant dans une situation desépséré, je perdis totalement connaissance (l'entité en question avait pris le dessus)...
Lorsque je me reveillai, tout le monde était mort, mes ennemis et mes camarades aussi. Et j'avais compris ce qui était arrivé....
C'était moi ou plutôt cette chose qui était à l'origine de cette hécatombe.
La culpabilité me rongeait et me tourmentait.
De retour à Orgrimmar, je fus convoqué par ce même guerrier Warsong.
Il avait l'air plutôt content. Il me dit que j'avais un "potentiel" et qu il voulait l'exploiter, bien entendu il me laissait un peu de temps pour réfléchir à sa proposition. Je repensais à mes camarades que j avais assassiné et je pris la fuite (assez facilement grace à mes compétences).
Ainsi je me retrouvai à errer dans Durotar en essayant encore une fois de survivre et en évitant toute compagnie orc, troll, tauren ou réprouvé.
Et puis un jour, un troll nommé Glüm fit son apparition. Malgré tous mes effort et mes réticences, il resta avec moi et me tint compagnie. Pour la première fois, j'avais confiance en quelqu un et l'influence de la chose qui était en moi diminuait. Un joir Glüm me présenta un de ses amis nommé Tadjin. Ils avaient pour ambition de créer une micro-communauté de troll qui vivrait indépendamment du reste du monde. Un autre troll fit son apparition , il s'agissait d'Ener.
Celui-ci n'était pas tres souvent là et voyagait dans les tarides.
Tout allait bien lorsqu'un jour, un matin plus précisemment, je retrouvais Glüm allongé par terre, la terre autour de lui était étrange, comme flétrie... et Tadjin avait disparu...
En voyant mon ami mort, j'entrai dans une rage folle, la chose tapie tout au fond de moi se réveilla de nouveau et je sus que je devais la controler pour eviter de refaire les memes erreurs que par le passé.
Je me mis en quete dans les tarides pour retrouver plusieurs choses. Tout d'abord, je devais voir Ener, ensuite il fallait que je découvre pourquoi Glüm était mort et qu'était devenu Tadjin. Et enfin, je devais savoir qu'elle était cette chose en moi et d'où je venais. En enquêtant, le même mot revenait à chaque fois..... Fléau.
Puis je revis Ener, il était entré chez ceux que l'on appelait les messagers de paix, vous .
Je me suis aperçu que les messagers de la paix et moi poursuivions le même but : l'anéantissement du fléau, et que leur éthique pourrait me permettre de faire la paix avec moi-même et à mieux controler cette entité enfouie au fond de mon âme.
Je pris donc contact avec Aghnor comme me l'avait conseillé Ener, et me voici devant vous dans cette pièce.
Kashim finit son verre d'eau puis regarde ses interlocuteurs en attente d'une réaction...Des larmes ont coulés sur ses joues pendant qu'il racontait son récit