Je m'appelle Torendril , je suis un Kaldorei en exil.
Je suis né il y a environ 300 ans dans un petit village a coté d'Astraanar en Ashenvale. Ma jeunesse fut partagée entre les histoires racontées par les anciens du village et la découverte de mon environnement. Mon pére était un des chasseurs , chargé d'approvisonné le village en gibier et autres substances. Quant à ma mére , je ne l'ai jamais connu.
Tout naturellement, je suivis les traces de mon pére dans la voie du chasseur et devins assez bon dans cette discipline.
Le soir autour du feu, les légendes racontées par les anciens ne cessaient d'aviver mon imaginaire sur la grandeur de ma race . Au fil du temps, je me mis a caresser l'envie de parcourir le monde pour pouvoir découvrir celui-ci et connaitre les autres races dont parlait les anciens.
Un soir, la recit était lancé sur la dechirure entre les kaldorei et les biens nés et cela me causa un choc. Ainsi donc , ma race etait en partie responsable de ce qui etait arrivé en Azeroth, pour une question de pouvoir.
A cause de quelques uns, la Legion ardente avait pu s'infiltrer et réduire le continent à feu et à sang. Des milliers de personnes avait du subir le joug et l'esclavage ainsi que la mort.
Ce qui me choqua le plus, ne fut pas tant que nous etions responsables d'une partie de ce massacre , mais bel et bien que mon peuple prefera se cacher en laissant nombres d'innocents souffrir. Peut etre la cause etait elle bonne, mais dans mon coeur, brulait la compassion envers ces autres races quelles quel soient.
Je m'elevai donc contre cette position, ce qui me valut de ma faire reprimander par les anciens et par mon pére en particulier. Je passai environ une trentaine d'années à ronger mon frein et ne passait pas une occasion de critiquer les actes de mes ancetres.
Pour les miens, les Kaldorei restaient la race supérieure d'Azeroth et même si une alliance existait avec les Humains, les Nains et les Gnomes nous devions rester les maitres. Et je ne parle pas de qu'ils pensaient des Orcs, Trolls et autres réprouvés. Seuls les Taurens avaient une petite place dans leur estime...
Mon coeur était déchiré entre ces rivalités et cette obsession de grandeur liée au passé de notre race.
Puis vint le temps ou je commencais à émettre l'idée que tous les peuples pouvaient vivre en Harmonie et s'allier contre un seul ennemi commun: la Legion Ardente.Cela avait existé dans le passé
Hélas, pure utopie ou rêve inaccessible....
Les miens me tancèrent vertement pour de telles idees et m'interdirent de parler de ceci a quiconque sous peine de chatiment exemplaire. Mais peu m'importait ce que diraient les anciens et je continuai donc à parler de mes idées.
Ce qui devait arriver, le fut un soir , ou mon propre père vint me chercher afin de me ramener devant les anciens.
"Torendril" me dit le chef du conseil. "par tes paroles et tes actes , tu n'es plus digne d'appartenir à ce village. Aussi par décision du conseil, je te bannis et tu devras partir en exil loin de sombrevallon".
Ainsi, je me faisais renier par mon peuple, et je dus partir , non sans avoir vainement essayé encore une fois de les convaincre de mes idées.
Je erre maintenant sur les terres d'Azeroth, essayant de partager mes idées avec ceux que je rencontre. Deux humains, ayant la meme vision que moi, partagent ma route désormais et je ne desespere pas qu'un jour, les peuples d'Azeroth puisse vivre en paix tous ensemble....
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