Galahad

Comme beaucoup de personne de mon age, je suis un orphelin de guerre. J’ai été élevé près de l’abbaye de northshire par un brave couple de paysans

Je ne possède aucun souvenir de ma petite enfance. Mes parents adoptifs m’ont toujours dit qu’un prêtre de la lumière était venu un jour pour me confier a eux.

Mon enfance fut des plus tranquille et heureuse, j’ai appris le métier de fermier auprès de mon père adoptif et je prédestinant tout naturellement a cette carrière.

Mais quand j’ai eu l’age de 13 ans un paladin est arrivé a la ferme et après qu’il ait discuté avec mes parents, j’ai du le suivre pour embrasser la carrière de paladin de la lumière.

Malgré mes protestations, je n’ai obtenu aucune explication aussi bien de la part de mes parents que de mes instructeurs.

Apres ma formation, je me suis retourné auprès de mes parents adoptifs afin d’obtenir enfin une explication mais ils avaient quitté la ferme familiale. Aucuns des voisins n’a pu me renseigner sur leurs disparitions.

Depuis ce jour je m’efforce de remplir mon rôle de paladin de la lumière, tout en cherchant un sens à ce mot.

Au cours de mes perigrinations, j’ai rencontré deux personnes importantes pour moi.

Tout d’abord ma douce Llewella, ma bien aimée, qui m’a ouvert les yeux a la vie et a l’amour. Malheureusement elle a disparu brusquement une nuit.
Apres avoir commis une faute impardonnable, que je n’ai pu avouer qu’à Aelmanda et Torendril, j’ai cherché dans tout Azertoth, j’ai crié son nom en haut de toutes les montagnes mais je n’ai pas réussi à la retrouver.

J’étais désespéré et j’allais m’abandonner à mon désespoir quand j’ai rencontré Saromis.
Ce noble paladin m’a pris sous son aile et m’a soutenu quand il le fallait. Il m’a appris beaucoup sur la vocation de paladin. Si je le suis toujours c’est grâce a lui. Je me plais à l’appeler mon maître, même si cela l’agace au plus au point.
Il sera toujours mon frère d’arme et mon ami.

Mais malgré tout ses enseignement il subsistait un doute en moi : Pourquoi cette guerre sans fin avec les peuples de la horde. D’où venait cette haine qui semblait atteindre même mon ami ?
Pour essayer de comprendre j’ai participé à des défenses d’Astranaar principalement et à deux raids de soi-disant représailles après ces attaques. Je n’ai vu que la barbarie et la mort dans ces expériences. Les membres de l’alliance se déchaînaient contre les membres de la horde, plus faible en nombre, sans se rendre compte que ceux que nous combattions n’étaient pas ceux qui avait attaqués les territoires elfes. Malgré mes remarques incessantes, je n’ai pu les arrêter.

Apres la bataille je suis resté pour prier pour les morts de la horde. Les derniers défenseurs restant me voyant seul au milieu des cadavres ont voulu venger leur mort. Je les comprenait et j’avais du mal a esquissé un geste, même pour me défendre. Je dois ma survie à l’intervention de Maître Kerck, chef de ma guilde de l’époque qui avait fait demi tour, ne me voyant pas dans ses rangs.

Suite à cette douloureuse expérience, je me suis éloigné de mon ami car je ne pouvais supporter ses récits de batailles remplis de morts inutiles.

Certains de mes compagnons de l’époque ont commencés à mettre en doute ma foi, et je ne pouvais pas démentir car je la perdais peu à peu. Tout du moins, je n’avais pas la même vision qu’eux sur la façon de servir la lumière.

C’est tres abattu, prêt à déposer les armes, que j’errais de plus en plus souvent seul, remplissant mon devoir du mieux que je pouvais mais sans enthousiasme. Plus j’avançais dans ma carrière plus je voyais de cadavres autour de moi. Seul mon ami Saromis s’inquiétait pour moi.

J’errais comme une âme en peine, me sentant inadapté à ce monde de fureur qui m’entourait.

Un soir, en rentrant à Stormwind me recueillir dans la cathédrale de lumière, mon attention a été attirée par un groupe hétéroclite assis devant l’auberge de la rose dorée.

Tous ces gens avaient une conversation animée autour d’un sujet qui apparemment leur tenait a cœur : la création d’un guilde.

Intrigué d’un tel engouement, je me suis arrêté pour écouter la conversation qui semblait les opposer à plusieurs passants.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir que ces personnes qui s’apprêtaient a créé une guilde avait les mêmes idéaux que moi.

Je n’étais donc pas fou !

Apres plusieurs minutes à les écouter et a approuver leurs paroles, je n’ai pu m’empêcher d’intervenir.

C’est ainsi que j’ai rencontré ce soir la Aelmanda, Torendril et Kellnaw, que je considère comme des frères maintenant.

Cette rencontre est resté gravée en moi, et bien qu’appartenant déjà à une guilde, j’ai tenu à participer à la création de la leur, comme pour calmer mon âme tourmenté.

Par la suite, je les ai rencontré plusieurs fois, provoquant même les rencontres car leur compagnie était un réconfort.

Finalement, malgré les réticences de mon ami Saromis qui ne souhaitait pas que je le quitte, j’ai donné ma démission à mon chef de l’époque. Mes anciens compagnons n’ont pas compris, et plusieurs d’entre eux m’en ont voulu a l’époque, mais Saromis est rester mon ami malgré nos opinions différentes.

C’est avec un simple baluchon que je me suis présenté au refuge des peuples libres, postulant pour faire partie des leurs. Leur accueil fut des plus chaleureux, ils me dirent qu’ils m’attendaient depuis longtemps et qu’ils espéraient ma venue. Cela ma réchauffer le cœur.

Depuis ce jour, j’œuvre a leur cotés, dans la mesure de mes moyens, pour qu’ensemble nous réalisions notre rêve.

Unir les peuples d’Azeroth.